L’Éloge de la lenteur





Dans la furie du temps, le tourbillon sans cesse,
Des fausses priorités, de l’émoi, des promesses,
Des esprits tourmentés, fourbus par la vitesse,
Obsédés par l’Avoir, brisés par la tristesse,

L’ennui s’est répandu comme la poudre à canon,
Le malheur est partout, il hante les maisons,
Il explose et jaillit, il casse et il détruit,
Les espoirs et les rêves et le goût de la vie.

Ô lenteur salutaire qui vient nous réveiller,
Nous réapprendre à vivre, à voir et à aimer,
A privilégier l’Être, l’écoute et la pensée.

Règne enfin dans ce monde qui est si tourmenté,
Pour combattre ce mal, si sournois et nuisible,
Qui balaye les êtres et les rends invisibles.


Retrouvez ce poème dans mon recueil de poésies : des Poèmes pour Chaque saison aux Editions du Panthéon

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