Bidonvilles, retour d’expériences – Revue Quart Monde n°249
Le Père Joseph Wresinski déclarait
en 1965 : « Tout homme porte en lui une valeur fondamentale qui fait
sa dignité d'homme. Quels que soient son mode de vie ou sa pensée, sa situation
sociale ou ses moyens économiques, son origine ethnique ou raciale, tout homme
garde intacte cette valeur essentielle qui le situe d'emblée au rang de tous
les hommes. Elle donne à chacun le même droit inaliénable d'agir librement pour
son propre bien et pour celui des autres. La misère et l'exclusion sociale
privent les êtres humains de leur droit à être reconnus dans leur égale
dignité. Elles les empêchent de participer librement aux communautés qui les
entourent et de contribuer à la construction d’un monde plus humain. Cette
conviction doit conduire au déploiement de tous les efforts nécessaires pour
détruire la misère et l'exclusion sociale, en respectant, dans tous les cas, la
priorité aux plus pauvres et aux plus exclus ».
Le mal logement est un fléau qui
touche près de la moitié de l’humanité. Dans le Bronx de New-York, Manille ou
Bogota. A Noisy, Libreville ou au Guatemala, les « bidonvilles », « slums »,
« barrios », « chabolas » ne cessent de s’étendre dans les pays
en développement, émergents ou développés. La dernière revue « Quart Monde »
établit avec méthode et précisions un retour d’expériences sur les bidonvilles.
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