Les Grandes Jorasses
Au
détour d’un chemin, abrupt et escarpé,
Dans
les nuages légers, vaporeux, argentés,
Elles
apparaissent, augustes, géantes, les grandes Jorasses,
Et
leurs six pointes ciselées attisent la « Mer de glace ».
Dans
le ciel, on devine et surprend un grand Aigle,
Qui
plane, royalement, et survolant sa proie,
Téméraire,
élégant, fulgurant mais espiègle,
Imperturbable,
il pique, attaque, il est le Roi !
Là,
des neiges éternelles, blêmes et immaculées,
Virginales,
apeurées, chancelantes, menacées.
A
la lumière du soir, tout de pourpre deviennent.
Vestige
de la pureté, de la beauté, gardiennes !
Un
baume, une espérance, un éblouissement,
La
Montagne, angélique, est un ravissement.
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