Les Pottoks
Ils sont libres, surprenants, ils filent tout comme le vent;
La montagne les révèle, les cache et les abrite.
Lorsque le crépuscule uniforme, bouleversant,
Gagne la fin du jour et la nuit, tel un rite ;
Dans cette nature sauvage, altière, un peu rouge-sang;
Des poneys par centaine, s’évanouissent, gagnent en vain
La lumière des sommets, la rosée du matin;
Où les fougères embaument, occultent à contre temps.
Les Pottoks irréels, surprennent étrangement,
Par leurs chevauchées folles, leurs courses inabouties,
Leurs valses à quatre temps, unique, toute une magie,
Où la beauté flagrante, féroce, en harmonie;
Se dévoile au grand jour et sans aucun récit,
Que la Txalaparta relaie infiniment.
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